Résidents des Appartements Rockhill à Montréal
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09 mars 2024
Vendredi le 8 mars 2024 en fin de journée, plusieurs locataires du bâtiment F ont été assaillis par des émanations chimiques puantes et toxiques.
Le gardien de sécurité a été contacté mais comme l'administration était partie pour la fin de semaine et que le gardien n'avait pas été informé des travaux exécutés, il n'y avait rien qu'il puisse faire à part envoyer un rapport à son supérieur, le gestionnaire de l'immeuble.
Contacté par un des locataires qui était à bout vu l'odeur intense et irritante, le CLR a envoyé un courriel aux gestionnaires du Rockhill. Heureusement, M. Contarini, le Directeur Régional d'Appartements Minto pour Montréal, a rapidement répondu et envoyé le gestionnaire d'immeuble, qui avait l'information nécessaire pour règler la situation causée par un contracteur ayant appliqué du vernis dans un des appartements sans s'assurer d'une ventilation adéquate, en particulier en hiver car il est plus compliqué d'assurer une bonne ventilation vu le froid extérieur qui pourrait potentiellement affecter les tuyaux d'eau.
03 mars 2024
Le CLR a rencontré l'administration du Rockhill le 21 février 2024. Cet article présente les points discutés lors de cette rencontre.
En savoir plus...01 mars 2024
Le CLR a rencontré l'administration du Rockhill le 21 février 2024. Lors de cette rencontre, M. Contarini, Directeur de la région de Montréal pour Appartements Minto, a annoncé une augmentation salée de 5.95% pour les renouveaux du 1er juin et 1er juillet. Or les renouvellements du 1er mai étaient augmentés de 4.5% et c'était le même montant réclamé en 2023.
En savoir plus...22 février 2024
Vu le manque de places, le tracteur et l'équipement afférent devraient être placés ailleurs.

22 février 2024

Dans la photo, l'appareil étiqueté "Simplex" est une marque bien connue spécialisée dans les systèmes d'alarme incendie et de sécurité. L'appareil montré sur la photo semble être un composant du système d'alarme incendie, peut-être une alimentation électrique ou un communicateur de contrôle pour le système.
L'appareil Simplex est une boîte blanche montée sur le mur arrière de l'armoire, avec plusieurs fils connectés à elle. Ce composant fait partie du réseau qui surveille et contrôle le système d'alarme incendie de votre bâtiment. Les fils connectés à lui mènent probablement à divers capteurs, alarmes, et éventuellement à un service de surveillance central. L'unité Simplex traiterait les signaux des dispositifs de détection d'incendie, puis activerait les alarmes nécessaires ou les notifications selon la conception du système.
La photo montre plusieurs fils avec des écrous de fil, qui sont généralement utilisés pour sécuriser les connexions de fils. Certains fils semblent avoir des écrous de fil correctement attachés, mais il y a aussi des extrémités de fils exposées sans capuchons, qui pourraient potentiellement être sous tension selon la configuration et si du courant leur est fourni. Les fils électriques exposés présentent toujours un risque de choc électrique, pouvant entraîner des blessures ou même être mortels si quelqu'un venait à entrer en contact avec eux, surtout si le système est actif et que ces fils transportent du courant.
De plus, il y a d'autres préoccupations avec de tels agencements :
- Risque d'incendie : Les connexions électriques mal gérées ou non protégées peuvent surchauffer ou produire des étincelles, entraînant un risque d'incendie.
- Fiabilité du système : Les fils exposés sont vulnérables aux dommages, ce qui peut affecter la fiabilité du système d'alarme incendie ou d'autres infrastructures critiques du bâtiment.
- Violations des codes : Les codes électriques et de sécurité incendie exigent généralement que toutes les connexions soient isolées et protégées pour éviter tout contact accidentel.
Laisser des fils électriques exposés, même dans un système qui n'est pas encore pleinement opérationnel, n'est généralement pas considéré comme une bonne pratique pour plusieurs raisons :
- Sécurité : Même si le système n'est pas opérationnel, les circuits peuvent être sous tension pendant les tests ou par accident, présentant un risque de choc électrique pour les travailleurs et les autres qui pourraient entrer en contact avec les fils exposés.
- Dommages : Les fils exposés sont plus susceptibles d'être endommagés par les activités de construction, les facteurs environnementaux ou la manipulation, ce qui pourrait entraîner des défauts ou des courts-circuits lorsque le système est finalement sous tension.
- Conformité réglementaire : Les codes du bâtiment et les réglementations de sécurité peuvent exiger que tous les systèmes électriques soient maintenus dans un état sûr en tout temps, même pendant la construction ou l'installation.
- Normes professionnelles : Laisser les fils exposés de cette manière pourrait être considéré comme non professionnel, car cela suggère un travail de mauvaise qualité et un manque de considération pour la sécurité continue.
Les bonnes pratiques recommanderaient de coiffer et de ranger en toute sécurité tous les fils non actifs pour éviter tout contact accidentel. Si le système doit rester dans un état incomplet pendant une période prolongée, il serait prudent de prendre des mesures pour assurer la sécurité et la conformité aux codes. Cela pourrait inclure :
- Coiffer tous les fils inutilisés.
- Sécuriser les fils pour éviter tout contact.
- Étiquetage clair des fils pour indiquer leur statut (par exemple, sous tension, neutre, non utilisé).
- S'assurer que toutes les parties sous tension du système sont clairement marquées et protégées.
Cependant, le câblage semble désorganisé et non soigneusement regroupé, ce qui pourrait être un signe de pratiques d'installation ou d'entretien médiocres. Il est important que les systèmes de sécurité soient bien organisés et entretenus pour garantir un fonctionnement fiable.
22 février 2024
Sur les mises-en-demeure envoyées par Minto, la signature indiquer que cela provient d'une équipe de service à la clientèle et qu'on peut y écrire à rockhillservice@minto.com.
Or lorsqu'on écrit à cette adresse, on ne reçoit aucune réponse car ce département n'existe pas comme tel, le courriel est acheminé aux administrateurs du Rockhill qui feront un suivi selon leur disponibilité et priorités.
Le résultat c'est que la communication avec les locataires n'est pas systématique et ne fait pas l'objet d'un suivi en amélioration continue.
22 février 2024
Plusieurs locataires se sont manifestés depuis la dernière rencontre ayant reçu des mise-en-demeure de montants imaginaires. Malgré des discussions avec l'administration, ils continuent à recevoir de nouvelles mises-en-demeure à chaque nouveau mois.
Dans certains cas, la personne responsable pour l'immeuble avait dit au locataire que tout était beau et qu'ils ne devaient rien, mais quelques jours plus tard une nouvelle lettre leur était envoyée.
21 février 2024
Lors de la rencontre avec l'administration le 21 février 2024, le CLR a soulevé un problème de coordination qui rend difficile la discussion à propos des augmentations.
L'administration a encouragé les locataires à négocier leurs renouvellements si ils ne sont pas satisfaits. Toutefois il y a un manque d'organisation qui rend l'opération compliquée et frustrante.
Une locataire a essayé de prendre rendez-vous pour son renouvellement. Elle a appelé mais a dû laisser un message dans une boite vocale car personne ne répondait. Quelqu'un a appellé d'Ottawa mais ne parlait pas français. De toutes façon elle n'appelait que pour dire qu'elle passerait le message à quelqu'un de Montréal le lendemain. Le surlendemain comme personne ne l'appelait, elle s'est ressayé et a réussi à parler à quelqu'un et prendre un rendez-vous. Quand elle s'est présentée au rendez-vous, la représentante de Minto n'était pas au courant, mais elle l'a reçue quand même. La locataire a obtenue une réduction, mais surtout une promesse par rapport aux conditions de renouvellement vu sa situation personnelle. Toutefois, la représentante de l'administration a refusé de mettre cette promesse par écrit. La locataire est reparti avec seulement l'aspect financier par écrit, et elle a vécu du stress à propos des autres aspects de son bail. Le manque d'organisation va créer de la frustration et les gens vont simplement se présenter au bureau sans rendez-vous si rien n'est fait.
Le Directeur Régional va parler à l'équipe pour s'assurer que toute l'équipe utilise les calendriers partagés. Il dit aussi qu'il est d'accord que les promesses doivent être mises par écrit, et si une approbation est requise, alors un suivi sera fait en dedans de 48 heures après la discussion pour confirmer la promesse par écrit.
21 février 2024
L'administration Rockhill a informé le CLR qu'elle avait soulevé avec la haute direction le problème des nombreuses erreurs de facturation et des avis de poursuite injustifiés correspondants. Malheureusement, rien de concret n'a été décidé jusqu'à présent et l'équipe basée à Montréal se retrouve sans la capacité de faire avancer ce processus, car elle ne peut s'engager sur aucune mesure spécifique ni aucun échéance.
Le CLR a rappelé à l'administration le niveau de stress causé aux nombreux locataires, souvent âgés, ciblés sans justification. Cela est particulièrement intolérable puisque les lettres sont envoyées à plusieurs reprises malgré les discussions en personne sur les problèmes avec les représentants de l'administration.
On a fait remarquer à l'administration que, compte tenu du grand nombre d'avis invalides envoyés, un locataire pourrait avec succès arguer devant le tribunal administratif qu'il ne peut plus prendre ces lettres au sérieux puisqu'elles sont régulièrement envoyées par erreur.
L'administration a dit qu'elle vérifiait les comptes un par un. Le RTC a rétorqué que ce que les locataires recherchent, c'est un engagement à un changement de procédures afin que les bons locataires qui paient leurs loyers ne soient pas traités comme des délinquants sans faute de leur part.
21 février 2024
Lors de la réunion du 21 février 2024, le CLR a soulevé un point particulièrement difficile au niveau des communications.
Plusieurs courriels ont été envoyés depuis la dernière réunion mais l'administration n’y a pas fait suite, y compris par rapport aux fils électriques. Est-ce un signe qu’on ne veut pas répondre ou n’a pas le temps de répondre?
Le Directeur Régional assure que c’est parce qu’il n’y avait pas le temps.
Le CLR mentionne que si c’est une question de temps, alors il semble certain que ça nécessite qu’on demande des ressources ou qu’il faut optimiser les processus.
L'administration explique qu’ils vont engager du monde justement pour aider, et que la gestionnaire adjointe va pouvoir aider dans le court terme. L’inclure dans les courriels et réunions.
Le CLR est d’accord que d’engager quelqu’un qui va pouvoir lire les communications client et coordonner avec l’équipe fera beaucoup de bien, afin de pouvoir recevoir une réponse en dedans de 24h à 48h (et pas juste automatisée). Lorsqu’aucune réponse ne vient, on pense que le courriel été classé comme étant de faible priorité, d’autant plus que les courriels en question étaient de nature plus informationnelles et non pas contentieuses donc auraient été facile à répondre. C’est sûr que comprendre les questions clients, s’informer, répondre ça prend du temps et si ce temps n’est pas disponible actuellement alors ça rend le problème critique.
Lundi 10 mars 2025 à 19h
Dans le hall du bâtiment C
(à coté des magasins)
(En anglais: lundi 3 mars 2025 à 19h)
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Éprouvés par la dégradation des Appartements Rockhill à Montréal, quelques locataires ont commencé à se rencontrer en juillet 2023 afin de réfléchir aux moyens d’y remédier.
De leurs rencontres est né le Collectif des Locataires du Rockhill, un groupe spontané dédié au respect des droits des résidents et de la valeur patrimoniale de ce complexe, autrefois luxueux et d’avant-garde.
